B.H.L FAIT LE CIDRE

C’EST CORNEILLE QUI A INSPIRE CETTE TIRADE A BH dit LE RANCE

   Le preux chevalier BH Le Rance vient rendre compte au Roy Macroleon y  Crouton de son expédition contre les hordes barbaresques vêtues de tuniques jaunes

Sous moi donc cette troupe s’avance

Et crie à pleins poumons vive BH Le Rance

Nous partîmes une poignée

Mais BouFfemerde nous aidant

C’est plus de cent blaireaux qui arrivent en braillant

Nous voyons l’ennemi qui en face nous provoque

Vêtu de gilets jaunes il est sans équivoque

La claire émanation de cette bête immonde

Qui, hélas, n’a de cesse de menacer le monde

J’intime aux gilets bleus l’ordre de se mettre à  braire

Afin que l’ennemi pense qu’il a affaire

A un troupeau de mules cherchant quelque pitance

Guidées à cette fin par BH dit le Rance

Mes hommes pour faire l’âne y mettent de l’allant

Ils n’ont pas, il est vrai, à forcer leur talent

L’ennemi baisse la garde et il sera surpris

En voyant s’étaler l’ampleur de mon génie

Et je me vois déjà couronné de lauriers

Castaner à genoux qui me lèche les pieds

El Krieff en extase qui me lèche la bite

Tandis que s’offrent à moi les fesses de Brigitte

 Voici, de mon vivant ouvert le Panthéon

Et m’y croyant déjà je perds mon pantalon

Mais voila que soudain dégouline sur mes couilles

Non pas de la salive mais de la pluie qui mouille

De la pluie, in instant, je l’avais espéré

Mais hélas c’est sur moi que l’on vient de pisser

Tout la haut dans le ciel j’entends rire Botul

Qui comble d’infamie me montre même son cul

D’où jaillit un étron qui s’écrase sur ma tête

Avec ce couvre chef je vais avoir l’air bête

Tandis que face à moi va surgir l’entarteur

Qui me dit ricanant sais tu bien quel bonheur

J’éprouve en écrasant cette tarte à l’étron

Sur ta face abrutie de  pauvre cornichon

Chez ceux qui m’accompagnent, bientôt c’est la panique

Juncker saisi d’effroi rentre dans sa barrique

Tandis que l’on peut voir le pauvre Migue la Une

Choisir  l’Imerdation plutôt que prendre une prune

Et même Dany Braguette qui toujours fanfaronne

Admet qu’il a toujours été une grosse conne

Mon armée en lambeau suit le Cacabourdin

BouFfeMerde, cette fois a sonné le tocsin

Mais nous croisons la route de la Mère Denis

Qui nous dit malheureux vous êtes en charpie

La Raie publique en merde doit se laver les fesses

Mais c’est toujours au peuple de passer à la caisse

Si vous cherchez un chef pour partir  en goguette

Plutôt que BHL choisissez une Vedette

Merdeux, encacatés, piyoyables nous rentrons

Et nous nous attablons pour un diner de cons

Et c’est au fond des chiottes pitoyable caca

Que de BH Le Rance la croisade  cessa

  MK 6/1/19

PLUS CON QUE BHL ? NON DIT YANN MOIX !

HOMMAGE A JEAN BAPTISTE BOTUL, FROMAGE POUR BH LE RANCE     

PAR L’IMMENSE YANN MOIX              

Mes pensées vont vers toi, Jean-Baptiste Botul

Toi que tous les lettrés, jour après jours adulent

Qui nourrit leur esprit de l’aube au crépuscule

Quand devant ton génie l’ignorance capitule

Quand devant te faire face, Kant concède être nul

 Que Descartes se débat, bégaie et  gesticule

Quand  celui qui voudrait se prendre pour Hercule

N’est jamais qu’un piteux Romulus Augustule

Il est vrai toutefois qu’ on devient incrédule

Quand se dresse soudain un bouffon ridicule

Qui des propos d’ivrogne avec peine articule

Il faut toujours aux grands des  êtres minuscules

Pour que leur majesté telle une libellule

Laisse croupir ces étrons nourris à la fécule

Jupiter , dans son bain peut toujours faire des bulles

Qu’il sache cependant que le peuple l’encule

BH LE RANCE n’est rien, qu’ une pauvre virgule

Comme un rayon de merde sortant d’une fistule

Dans ce monde sordide où tant de rats pullulent

Où devient courtisane la moindre tarentule

Pour peu qu’elle ait appris à négocier son cul

Il fallait bien sacrer BHL roi des nuls !

Car dédier quelques vers au bouffon trou-du-cul

Cela ne coûtait rien même au divin Botul